FCPE Brumath : Ecol'infos n°20

n°20 - Avril 2002

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	Page 1	Edito - SPECIAL enfants en difficultés - réseau d'aide
	Page 2	Les textes
	Page 3	CLIS - CLAD - Veille éducative
	Page 4	Congrès national FCPE - chiffres Bas-Rhin

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N° 20 Avril 2002

Ecol’Infos

EDITO

Chers parents, chers enfants,

Lors d’une table ronde organisée par la FCPE en mai 2001, un parent faisait la remarque suivante: « Si nous avons des enfants qui ont vécu leur scolarité avec des enfants malades et handicapés, le jour où ils seront aux commandes du pays, je suis sûr qu’ils prendront des décisions concernant le handicap autres que celles que prennent nos décideurs actuels ».

Je souhaitais utiliser ce propos pour introduire la sensibilité de notre Conseil Local sur le sujet de l’intégration scolaire des enfants, qu’ils soient handicapés, malades ou en difficultés.

Nous avons choisi de consacrer exclusivement ce numéro d’Ecol’Infos aux enfants, parents et enseignants inclus dans le Réseaux d’aide de Brumath.

C’est la première fois que nous faisons cette démarche. Il était grand temps, je crois, que nous leur témoignons plus que jamais notre solidarité alors même que le fonctionnement du RASED est menacé par les contraintes budgétaires de notre système éducatif.

Cécile GIRARD

www.fcpebrumath.com

le site de notre Conseil Local

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Circulaire n°99-188
du 19-11-1999

La loi d’orientation du 30 juin en faveur des personnes handicapées affirme le droit des enfants et adolescents handicapés à bénéficier prioritairement d’une scolarité en milieu scolaire ordinaire, chaque fois que leur état de santé le permet. La loi d’orientation du 10 juillet 1989 relative à l’éducation rappelle que tout doit être fait pour favoriser cet accueil.

Les principes et modalités de la mise en œuvre de cette obligation ont été précisés par les circulaires des 29 janvier 1982 et 1983. Les circulaires n°91-302 et n°91-304 du 18 novembre 1991, n°95-124 et n°95-125 du 17 mai 1995 ont permis de développer les actions d’intégration

individuelle et collective dans le premier et le second degré. En outre, les annexes XXIV rénovées au décret du 9 mars 1956 ont assignés, entre autres, aux établissements et services médico-sociaux une mission de préparation et d’accompagnement de l’intégration scolaire.

Pour favoriser et accompagner cette politique d’intégration et développer la complémentarité entre milieu ordinaire et milieu médico-social, il est institué dans chaque département un groupe de coordination Handiscol’ en faveur de la scolarisation des enfants et adolescents handicapés ou atteints de maladies chroniques.

Circulaire n°90-082 du 09-04-90

Les aides spécialisées s’insèrent dans l’ensemble des actions de prévention des difficultés que peuvent éprouver les élèves à l’école primaire.
La prévention des difficultés des élèves est un objectif qui ne saurait être réalisé par les seuls intervenants spécialisés même si ceux-ci y apportent, par la spécificité de leurs actions, une contribution souvent décisive. Cette prévention concerne tous les partenaires de l’école.
Cette circulaire insiste sur la collaboration qui doit s’établir entre les intervenants spécialisés et les enseignants et qui permet de renforcer la qualité de l’observation et du suivi des élèves.

Les aides spécialisées ne se substituent pas à l’action des maîtres.

C’est une classe à effectif réduit (15 enfants maximum) qui rassemble de façon permanente des élèves en difficultés. L’objectif est de réinsérer le plus rapidement ces élèves dans une classe ordinaire.

C’est une classe d’intégration scolaire à l’école élémentaire pour des enfants handicapés physiques, sensoriels ou mentaux. L’effectif est limité à 12 élèves. L’admission est prononcée par la Commission de Circonscription Préscolaire Élémentaire (CCPE)

L’aide spécialisée est adaptée à chaque cas. Elle associe les intervenants du RASED, le maître de la classe et les parents.

VEILLE EDUCATIVE

Publication d’une circulaire sur la mise en œuvre de la veille éducative. Il s’agit, dans les sites prioritaires de la politique de la ville, de mobiliser les intervenants éducatifs et sociaux, les professionnels de l’insertion et de la santé pour repérer les jeunes en rupture ou en voie de rupture scolaire et leur proposer une solution éducative et d’insertion.

Dans la présentation du texte, le Premier Ministre souligne que « les solutions concrètes doivent être élaborées au niveau local, en prenant en compte la diversité des situations et la variété des moyens et des ressources disponibles. C’est donc au maire, qui est le mieux placé pour coordonner l’ensemble des acteurs concernés par la politique de la ville, qu’il revient de conduire dans sa ville la mise en œuvre de cette politique ». Lionel Jospin estime que « la mise en œuvre de la veille éducative doit être l’occasion de développer des liens innovants d’accueil et de formation ». (BO n°8 du 21 février 2002).

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	Dernière mise à jour : samedi 13 avril 2002