La FCPE porte un regard plutôt satisfait sur ce début d'année scolaire. D'après les échos de la base, très peu d'enseignants ont fait défaut à la rentrée. Le souci est venu plutôt de l'affectation des lycéens redoublants : "Une dizaine d'élèves au moins n'ont pas pu se réinscrire dans leur établissement d'origine", relève Didier Kahn, président de la FCPE 67.

Des livres gratuits

La FCPE 67 évoquera bientôt la question avec le président du conseil général. Elle se mobilisera également sur un point "essentiel" : l'obtention de la gratuité des livres dans les lycées. "Cet achat pèse trop lourd dans le budget des familles gui déboursent environ 2000E par enfant. "

La FCPE s'interroge par ailleurs sur le fonctionnement des sites bilingues français-allemand. Selon l'association, il n'est pas rare qu'un des deux enseignants manque à l'appel, ni que des élèves bilingues et monolingues partagent la même classe. D'après ses calculs, "chaque année, en moyenne deux élèves par classe quittent le dispositif", dit Marc Munschy, secrétaire général.

Du côté des personnels, la Fédération s'inquiète en particulier du manque d'infirmières et de médecins scolaires, et d'assistantes sociales. Elle attend le dégel des postes d'aides-éducateurset dénonce le manque de remplaçants chez les enseignants.

Un mandat partagé

La FCPE siège désormais au CESA comme représentant des parents d'élèves. Elle s'est entendue avec l'autre grande fédération du public, la PEEP, pour partager ce mandat de six ans. Didier Kahn, le titulaire, effectuera la première moitié, et Jean-Marc Lami, son suppléant, la seconde. Les deux Fédérations représentent quelque 16000 adhérents cotisants et occupent environ 60 % des sièges des conseils d'administration et d'école.
La FCPE utilisera le CESA comme "caisse de résonance" pour faire entendre sa voix sur le transport scolaire, le budget ou l'aménagement du territoire. Son président consultera les autres associations (APEPA, APEL) "avant toute décision importante".