Des haies pour l'utile et l'agréable | |||
Récit d'un élève ... voir les photos Vendredi 10 Novembre les élèves de CM2 Rempart sont allés à Grafenbourg pour planter des haies de poire sauvage, pommier sauvage, merisier, noisetier etc ... Les ouvriers de la commune avaient déjà fait les trous pour planter les haies. Au début monsieur le maire à fait un discours, ensuite chaque adulte ( c‘étaient des arboriculteurs ou des gens qui s‘occupent de la nature ) devait prendre un groupe de deux. Charlotte et moi, nous étions avec un monsieur moustachu. Pour planter un arbuste, il fallait faire ainsi : Première étape : planter l'arbuste
Deuxième étape : Mettre la protection autour des haies
Au début la Grafenbourg était une décharge sauvage. Ensuite il y eu deux champs et entre, il y avait un chemin. Nous, nous avons planté les haies à droite du chemin. Parfois, dans la terre posée à côté pour reboucher les trous, il y avait des reste de brique. Nous avons aussi mis quatre panneaux, avec des dessins que nous avions fait en classe, par groupe. Ces panneaux sont là pour signaler les haies (elles sont encore toutes petites). Les dessins disent de protéger la nature. Dès que toute les haies étaient plantées et protégées, nous sommes allés au centre culturel, où nous avons eu à boire et à manger : jus d’orange, carola bleue ou rouge et de la brioche (et même du vin blanc pour les adultes ...). CAMILLE . G ... et un article dans les DNA ! Quels merveilleux asiles que l'ombre du pommier ou du noyer qui trônait au bout du champ de blé, de la vigne, que la rangée de haies le long d'un ruisseau dont l'eau clapotante gardait au frais les boisons. En ces endroits, assis à même le sol, autour de la corbeille des mangeailles, on gobait l'oeuf, on dégustait le fromage que la maîtresse de maison avait mis à égoutter la veille. Moment délicieux pour rêver et laisser reposer les membres échauffés et fatigués par le fauchage ou le ratissage. Et de temps en temps, quelque gamin courait à perdre haleine après un lièvre, faisant s'envoler une faisane embusquée sous la ramée. Evidemment, l'agriculture extensive, avide de grandes surfaces, inconditionnelle à l'égard des ruisseaux gênants, drainait, rectifiait les cours et à l'heure des tracteurs, n'a plus besoin de coins d'ombre pour pique-niquer. Dieu merci, il y a une prise de conscience qu'à force d'abuser de la nature, notre mère, celle-ci finit par perdre sa beauté et ne peut plus assumer sa générosité. La plantation de haies, organisée et financée par le conseil général du Bas-Rhin par l'intermédiaire de la direction de l'aménagement et des équipements, se veut un encouragement à un retour à la beauté des sites, au respect de la faune en garantissant de cette manière à celle-ci abri, gîte et nourriture. Pour marquer l'événement de plantation des haies à Brumath, le député maire Bernard Schreiner et le conseil municipal ont tenu à inviter sur le lieu de plantation toutes les associations à caractère de protection de la nature, le monde rural, les entreprises d'horticulture, la jeunesse et le corps enseignant par l'intermédiaire de la classe de CM2 de M Dietrich de l'Ecole des Remparts. Afin d'imiter au mieux la diversité des semis naturels d'antan, 153 plants de treize espèces différentes ont été plantés. Il s'agit de sureau noir, cornouiller mâle, cornouiller sanguin, prunellier à épine noire, noisetier, fusain d'europe, troène, viorne lantane, poirier commun, pommier sauvage, merisier et deux chênes pédonculés. Le chemin "Kurtzenhauserweg" (en prolongation de la rue Millerand) ainsi décoré, déjà sur l'itinéraire de quelques férus de footing en pleine nature sera dorénavant un chemin de promenade et d'évasion d'autant plus que le paysage qui débouche sur une jolie perspective de sommet de colline ne manquera pas de régaler les yeux. source : DNA du 16 novembre 2000 |