Les élèves d'une classe
de seconde seront équipés d'un ordinateur portable qu'ils garderont à
la maison. Il leur permettra de consulter toutes sortes de documents
(cartes, images, textes, films, corrigés de devoirs) injectés par les
enseignants : "le professeur reste seul responsable de la
pédagogie" souligne Alain Jaillet.
L'élève revoit à la
maison ce qui a été fait en cours, ou en prend connaissance s'il a
été absent. Il a également accès au répertoire bibliographique du
CDI (ou à des sites créés par la documentaliste), au cahier de texte
de la classe, au cahier des absences, aux relevés de notes et au carnet
de liaison. On perçoit l'intérêt pour les parents.
Baptisé "établissement
scolaire virtuel" (ESV) le projet offre également un cartable
numérique aux enseignants et à l'administration. Comme les élèves,
ils entreront en contact avec le serveur du lycée au moyen d'un
ordinateur portable, et par le biais d'internet. Les professeurs
prépareront leurs cours, échangeront des contenues avec des
collègues, piloteront le travail des élèves. L'administration gérera
la vie de l'école.
L'expérience commencera
en mars en classe. Les professeurs auront reçu une formation
spécifique. L'expérience est soutenue par plusieurs partenaires :
Toshiba, Cebea, Microsoft, France Telecom, l'Education nationale. La
Région lui a accordé une aide de 300 000 Francs.
Source : DNA du 6 février 2001
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