Propositions d’améliorations
La question des moyens
Des résultats pas convaincants
Des enseignants
Les dysfonctionnements du système ...fuite vers le privé
Problèmes
Le choix du paritaire
Propositions
d’améliorations « Donner la traduction des textes serait un atout supplémentaire pour les enfants et les parents (suivi). »
« Proposer des garderies le soir où il y aurait des jeux en allemand. »
« Il me semble utile d’associer, au-delà de l’enseignement en français et en allemand, aussi les abords pédagogiques différents et complémentaires. »
«Je me pose la question de savoir s’il ne faut pas renforcer l’apprentissage de certaines matières en français (mathématiques). «
« Dans les apprentissages favoriser l’expression orale. »
« Nous pensons qu’il vaudrait mieux appliquer la parité dans les matières plutôt que 100% des heures d’une matière dans une langue. »
« Les parents devraient être associés à cet apprentissage surtout dans les petites sections. (sorties en Allemagne, jeux, …). Cela pourrait donner un intérêt aux enfants. »
« Pour qu’il y ait moins d’échec, je propose moins d’élèves par classe. »
La question des moyens« Quand on met en place ce genre d’enseignement, on doit être capable d’assumer » (refus de dérogation de secteur car plus de place en classe bilingue)
« Le système paritaire, pourquoi pas si les moyens sont suffisants pour que cela ne se fasse pas au détriment d’autres enfants. »
« Quand on s’engage dans une voie, il faut s’y tenir et donner aux enfants/parents qui en ont fait le choix toutes les chances de réussite avec les bons moyens et les enseignants compétents.. »
« L’Éducation nationale n’a pas su se donner les moyens de ses ambitions et malheureusement les enfants en font les frais. Pour le site bilingue, on souhaiterait plus de stabilité au niveau des enseignants. Il est indispensable que ces mêmes enseignants soient motivées par ce type d’enseignement. »
« Sans moyens supplémentaires, comment aborder les échanges outre-Rhin ? »
« Vu le peu de moyens mis en œuvre sur le terrain (pas de support de cours, pas de programme permettant un véritable suivi), je ne renouvellerai pas l’expérience pour mon enfant. »
« Les moyens réels consacrés au bilinguisme sont faibles au vu du tapage médiatique dans la presse locale : pas de support écrit, photocopies de qualité médiocre, valse incessante des enseignants. Il en résulte une impression de manque de cohérence. »
« On a mis
la charrue avant les bœufs : les enseignants n’ont pas été
formés pour le système paritaire. »
« Il faut se donner les moyens en personnel et que le travail en
binôme fonctionne bien »
« Le manque de moyens et de manuels posent des problèmes, nous
avons du aller dans le privé pour le deuxième enfant ; espérons
que la situation s’améliorera pour le troisième, notre premier choix
étant le public »
« Si des moyens financiers sont dégagés pour les langues, pourquoi
ne pas le faire efficacement au collège, plutôt que de faire du
bricolage dès la maternelle et pour 15 ans. »
« En paritaire, les classes ne devraient pas être chargées. Il
faudrait que ces enfants ne soient pas tenus à l’écart des
autres. »
« L’Éducation Nationale a déjà assez fait pour l’échec
scolaire. Il faut arrêter de niveler par le bas. Donner une plus grande
importance aux langues. »
Commentaire FCPE : Même si la région et l’État ont déjà mis des moyens dans cet enseignement, il semble que beaucoup des parents ne soient pas satisfaits. Les élèves manquent un peu de tout, que ce soit en moyens matériels ou en moyens humains. Comme le relève un parent il semble que l’on ait mis la charrue avant les bœufs ! Par contre on peut difficilement comprendre les différences exigées par ces parents. Exemple : « en paritaire, les classes ne devraient pas être chargées. » Où encore l’Éducation Nationale a assez fait pour la lutte contre l’échec scolaire ! » D’autres, bien heureusement, estiment que les moyens doivent être équitablement partagés.
Des résultats pas
convaincants« Même avec les soi-disant meilleurs, les résultats des classes paritaires sont très moyens. »
« Si c’était à refaire, je n’inscrirais plus mes enfants en site paritaire. Les enfants sont soumis à un très gros stress parce qu’il n’y a pas de cours « de langue ». Trop peu d’explications en français et des résultats en allemand très faibles. »
« Qu’adviendra-t-il des enfants en échec ? »
« Classes paritaires = échecs scolaires »
« Ma filleule est dans une classe paritaire. Echec pour elle, coûteuse pour la collectivité vue l’effritement des classes ( 27 élèves au CP-17 au CE2). Il ne faut pas satisfaire le désir des parents mais répondre aux choix et à la capacité de l’enfant. Il serait profitable de faire le bilan des expériences en cours. »
« Je connais le cas d’une petite fille qui a suivi un site bilingue. Résultat : échec et changement d’école. »
« Ayant enseigné le français en cursus paritaire, je n’ai pu constater que des difficultés. »
« Pour avoir remplacé dans des classes bilingues, je sais que les enfants sont beaucoup plus faibles en français et en maths. »
« Aucune évaluation publiée. Toute vérité n’est pas bonne à dire… »
Des enseignants« Toute mon admiration pour les enseignants tant d’allemand que français obligés de s’adapter à cette situation »
« Le bilan des classes bilingues du Bas-Rhin est-il connu ? Positif ? Y-a t’il des retombées ? En général les enseignants sont contre et personne n’en tient compte ! »
« Je pense que l’enseignement des langues doit se faire non en parité mais en renforcé avec des profs compétents. »
‘Toute décision serait à prendre avec la collaboration et les conseils des enseignants. Sans leur avis, le choix me semble délicat. »
Les dysfonctionnements du système dans le public favorisent la fuite vers
le privé« Le système actuel est bancal et imparfait. Il n’a pas été étudié suffisamment. »
« Face aux difficultés rencontrées à l’école publique X, dans les classes bilingues, on assiste à une fuite vers le privé. »
« Je pense que l’Éducation nationale reste ambivalente face à l’enseignement paritaire : classes mises en place mais pas de manuels, changement incessant des enseignants d’une année sur l’autre. Cela a certainement favorisé la fuite de nombreux enfants vers l’école privée où nous avons choisi d’inscrire notre 2ème enfant. L’engagement vers un enseignement paritaire y semblait plus affirmé. »
Problèmes« Ce qui est dommage, c’est qu’après avoir fait un choix peut-être trop rapide en maternelle, il n’est plus possible de changer au CP. »
« L’organisation des classes : un problème, l’élitisme est un problème de gestion des enseignants, en cas d’échec, je trouve scandaleux que l’enfant passe en monolingue ? »
« Les classes paritaires réduisent les effectifs des écoles en milieu rural, ont des programmes trop lourds, obligent au déblocage de budgets trop importants. L’Education Nationale doit d’abord s’occuper des enfants en échec scolaire, et laissez les autres enfants suivrent les programmes normaux bien assez lourds. »
Le choix du paritaire« J’ai suivi un cursus paritaire en Allemagne et je souhaiterai que mon enfant fasse pareil. »
« En usage depuis plus de 20 ans dans d’autres régions, sans altérer la scolarité des élèves. Il faut commencer en maternelle sinon il est trop tard. »
Commentaire
FCPE :
Si certains parents se révèlent enthousiastes à l’idée que leurs
enfants fréquentent un site paritaire, il y a beaucoup de
questionnements. Par rapport aux résultats, il semble que sur le terrain
les choses n’aillent pas aussi bien que l’on veut le dire. La question
de la négation du système par la majorité des enseignants interpelle.