Né le 1er janvier 1947 à Paris, marié et père de quatre enfants, Gérald Chaix a successivement été assistant (1977), puis maître de conférence (1985) à l'université François-Rabelais. Détaché au ministère des affaires étrangères en 1986, il a pris la direction de la mission historique française en Allemagne, à Göttingen, jusqu'en 1992. Après avoir réintégré l'université de Tours, Gérald Chaix a été nommé en 1994 professeur des universités. Deux ans plus tard, il a pris la direction du centre d'études supérieures de la Renaissance, avant d'être une nouvelle fois confirmé à ce poste en 2001. 

Priorités pédagogiques

Dans le cadre de ses activités pédagogiques, Gérald Chaix a tenu particulièrement à organiser un séminaire de DEA ouvert aux doctorants sur l'historiographie de la Renaissance, urbaine et religieuse. Il a voulu mettre en place une maîtrise spécialisée sur la " Civilisation de la Renaissance" et un cours sur l'Europe centrale et/ou orientale en 1er et 2ème cycles.

Pour répondre aux besoins locaux, le nouveau recteur a par ailleurs réalisé des émissions interactives de télévision numérique, en collaboration avec le CNED et la chaîne "Histoire".  Il a également enregistré plusieurs émissions de radio sur la vie religieuse, la culture et la société dans l'Europe du XIXe siècle.

Conformément à l'usage en vigueur, le recteur Chaix prendra rapidement ses nouvelles fonctions. La passation de pouvoirs est prévue lundi.

"Je regrette l'académie de Strasbourg : je l'ai particulièrement aimée" Claude Lambert s'apprête à quitter l'Alsace, une région où il a noué "des contacts intéressants". A 63 ans, il réintègre le corps de l'inspection générale à Paris, qu'il avait quitté en juin 2000 pour prendre la tête de l'académie, succédant à Marc Debène, lui-même nommé à Rennes.
Plusieurs fois recteur, ancien chargé de mission auprès de Lionel Jospin, alors ministre de l'éducation nationale, Claude Lambert ne cachait pas sa joie de revenir en Alsace, lors de sa nomination.

Natif de Dieuze, en Moselle, il avait en effet fait ses études à l'université Louis Pasteur de Strasbourg, et enseigné la physique-chimie au lycée Kléber. Il avait également été chargé de recherche en physiologie végétale à l'institut de botanique du CNRS.

Le chantier de la décentralisation

Au cours de son mandat de recteur dans l'académie, Claude Lambert a participé à la signature de la convention Etat-Collectivités Territoriales sur l'enseignement des langues et de la culture régionales. Il a mis en plat des dispositifs visant à re lancer l'enseignement professionnel (respect du premier voeu, surbooking des formations, campagne porte ouvertes dans les lycées).
Dans le cadre des relations école-entrepris Claude Lambert a renforcé les CLEE (comités locaux éducation-économie), mettant en place des plates-formes technologiques. Il a
créé, dans les bassins de formation, des réseau d'assistance informatique pour les établissements.
Claude Lambert a lancé la concertation sur la dé centralisation avec la Ré pion et les Départements. Il appartiendra à son successeur de poursuivre ce chantier, entre autres.

Source : DNA du 12 décembre 2002